jeudi 19 juillet 2012

England.


Je vous aviez promis de tout faire en sorte pour réaliser mes rêves ? Et bien cet été, j’ai commencé ! Je rêve de visiter les Etats Unis et même peut-être y vivre un jour. Mais pour ça, il faut tout d’abord parler anglais.

Le problème c'est que moi et l'anglais... ça fait 3. Depuis toute petite je fais un blocage avec cette langue. Oui, la seule langue qu'il ne fallait pas.
Disons que je sais écrire l'anglais. Je ne sais tout simplement pas le parler. Et comme vous le savez tous, impossible de visiter et encore moins de vivre aux Etats Unis sans l'anglais, et sans cette langue autant dire tout de suite adieu à HEC ou l'ESSEC.

C'est pourquoi j'ai décidé d'y remédier une bonne fois pour toute, et je suis partie en Angleterre (Oui, parce que les Etats Unis n'étaient pas encore dans mes moyens). Deux semaines d'immersion totale, seule dans une famille avec trois heures de cours d'anglais tous les matins avec la maman de la maison. Aucun contact direct avec des français, deux semaines d'anglais à volonté.

Je vous avoue que, malgré avoir passé trois mois en Allemagne l'année dernière, j'avais vraiment peur. Parce que l'allemand, je maîtrise, mais l'anglais... Surtout que l'accent anglais est bien loin de l'accent accent américain que j'ai l'habitude d'entendre dans mes séries. Il m'a fallu quelques jours à m'habituer, mais finalement, la compréhension marchait plutôt pas mal.


Ah l'Angleterre ! Quel charmant pays ! Tout gris et ruisselant de gouttes de pluies, un pays que le soleil ne connais pas. Un pays où la chanson "I'm singing in the rain" prend tout son sens.
Non, j'exagère, sur mes deux semaines ici, nous avons eu deux jours sans pluie (avec un tout petit brin de soleil qui transperçait les nuages). Oui, deux jours, mais les deux seuls jours où l'on avait pas prévu de sortir et que l'on est resté à la maison.

La famille qui m'accueille habite dans une toute petite ville de l’extrême banlieue de Londres, un endroit où il faut 30minutes de bus pour arriver au premier centre commercial.
Le troisième jour après mon arrivée, on est enfin allé visiter Londres (sous la pluie évidemment, pour 10euros l'aller-retour, ça fait mal au budget shopping). Lorsque je suis sortie du train et que je me suis retrouvée dans la rue, j'ai de nouveau pu respirer : Ahhh la grande ville !!!
Tous ces gens, ces voitures, les magasins, les grandes rues ! Je me sentais enfin dans mon élément, moi la parisienne.

J'ai tout de même eu la chance que la famille ait une fille d'un an mon aînée. J'ai pu rencontrer ces ami(e)s, sortir avec eux et être plongée dans le monde des jeunes anglais.

Après, le bon déroulement du séjour dépend de la capacité d'adaptation de chacun. Ayant déjà été trois mois en Allemagne et 5 semaines à Singapour, ce n'est pas un problème de mon côté. Mais ce avec quoi j'avais un peu de mal à part la pluie sans cesse alors que l'on est en juillet, c'est le froid. Non pas le froid extérieur du à la pluie. Le froid intérieur. Parce qu'on a beau être en juillet, ici, on avait vraiment besoin de chauffage. C'est tellement démoralisant de porter de gros pull et des couvertures en Juillet ! De plus, la famille où j'étais ne connaissait pas l'aspirateur. Je n'ai jamais vu un sol aussi sale. Tellement qu'en sortant de la douche, ce que je faisais en premier était de mettre des chaussettes. Pour ne pas déjà salir mes pieds.


Lorsque je rentrerai dans trois jours, je ne voudrais pas voir de patate pendant au moins un mois. Je n'en peux plus. Je pensais que c'était un cliché que la nourriture anglaise était basée que sur la pomme de terre, que la nourriture anglais avait évolué. Peut être dans d'autres endroits, mais pas là où j'étais. Je mange de la pomme de terre midi et soir sous toutes ses formes pour essayer de varier un peu : purée, frite, patate sauté, patate entière, avec un peu de curry, chips. Mais rien n'y fais je n'en peux plus. Tellement que je rêve de légume. Qui l'eut cru ?

Après je tiens à préciser que je ne critique pas les anglais (je ne veux pas m'attirer les foudres de nos chers voisins), ce que je raconte n'engage que moi et la famille où j'étais, je ne fais pas de généralisation. J'étais ici pour apprendre l'anglais, pas pour passer des vacances.

Même si mon anglais n'est pas parfait, deux semaines étant trop court pour pouvoir devenir bilingue, j'ai tout de même fait d'énorme progrès. Je peux désormais m'exprimer, plus ou moins spontanément, comprendre ce que l'on me dit, participer à une conversation, réagir pendant un film. C'était le but de mon séjour ici, alors le résultat est plutôt positif. Espérons que cela se verra pendant les contrôle d'anglais et pendant le bac de l'année prochaine !

Take care !! ;)